La période cambodgienne de Margherita del Balzo est une renaissance de la figure humaine et des couleurs ...
Depuis son papier travaillé au gré et au grain de toutes les textures, elle s’éprend de l’intime, de l’instant et du permanent, pour décrire le dehors et le dedans des gens. Proches et prochains, êtres chers à apprivoiser ou inconnus à deviner, les visages et les silhouettes prennent le dessus sur la matière en cherchant à la digérer. Entre chair et support, la palette avivée, le portrait devient corps à corps des émotions de l’artiste et du modèle sur le papier. Dès lors et jusqu’à aujourd’hui, il peut-être réalisé sur commande autant que spontané.